Publié dans Société

Projet « e-visa » - Le Conseil d’Etat déboute AMETIS

Publié le vendredi, 30 août 2019

Fin de l’épisode. Le Conseil d’Etat vient de trancher sur la requête déposée par les nouveaux actionnaires d’AMETIS. Ces derniers ont demandé l’annulation et le sursis à exécution de la décision de résiliation du contrat de Délégation de service public (DSP) sur le projet « e-visa » (délivrance de visas électroniques), en novembre 2018. Le Conseil d’Etat étant la seule entité compétente à annuler une décision gouvernementale. Avec le verdict sorti le 27 août dernier, aucune voie de recours n’est plus possible pour la société AMETIS. Ces conflits internes des sociétés et actionnaires du projet  « e-visa » n’ont toutefois pas impacté la délivrance de visas électroniques. Les activités quotidiennes se sont poursuivies normalement auprès de 8 aéroports malagasy. Ce système permet, rappelons-le, la délivrance de visas électroniques aux étrangers non-immigrants de passage à Madagascar. Ce moyen de contrôle contribue non seulement à augmenter le nombre de touristes venus visiter le pays, mais il contribue également au renforcement de la sécurité et à la traçabilité des recettes de l’Etat.


Des perspectives pour cette année
Actuellement opérationnel auprès des Chefs-lieux de Provinces, le système de prolongation du visa électronique sera bientôt installé auprès des Régions. « Un touriste ayant un visa de 60 jours peut par exemple prolonger de 30 jours son séjour à Madagascar. Ceci ne dépasse pas les 90 jours », informe notre source auprès de la société délégataire du projet « e-visa ». Celle-ci attend actuellement la décision de l’autorité délégante pour ce faire. Il en est de même pour la mise en place du système de délivrance de visas électroniques auprès des grands ports malagasy, comme Mahajanga, Antsiranana, Nosy Be ou encore Toamasina. Certains d’entre eux accueillent fréquemment des bateaux de croisière avec des touristes. Le port de Mahajanga en sera le pilote. Ces perspectives devraient être réalisées cette année même, d’après notre source. A titre de rappel, la société délégataire du système « e-visa » étant 100 % malagasy. Elle se charge du développement de toutes les techniques d’accueil des touristes, de la délivrance des visas électroniques ou encore de l’opérationnalisation du réseau de connexion auprès des aéroports, entre autres. Ladite société emploie une quarantaine de salariés, dont des jeunes techniciens qui ont développé le logiciel du projet « e-visa ».
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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